19 Document (s)

Interprétés par Linda de Suza, la jeune fadiste Mara Pedro et Pedro Alves (révélé dans la comédie musicale Les Dix Commandements), ce disque propose les titres phares (versions studios) du spectacle Carte postale du Portugal. Inclus les singles Un tour au Portugal (Medley) et Comme vous, chantés par Pedro Alves et Linda De Suza.

Dominique Merlet, pianiste et pédagogue, élève de Nadia Boulanger, nous propose sa version poétique et intime du Clavier bien tempéré.

La jeune pianiste italienne enregistre le compositeur cher à son coeur depuis l'enfance : Jean-Sébastien Bach, et par-dessus tout, les Variations Goldberg, qu'elle choisirait si elle devait consacrer sa vie à une seule oeuvre.

L'Orchestre Symphonique de San Francisco, placé sous la direction du très francophile Michaël Tilson Thomas nous propose un enregistrement complet d'oeuvres orchestrales de Debussy. Un choix poétique et passionné avec les paysages musicaux vivants d'Images, la légèreté ludique de Jeux, et la profonde sensualité de La plus que lente, les trois oeuvres illustrant l'exquis raffinement du compositeur dans les orchestrations.

La jeune pianiste géorgienne Mariam Batsashvili, brillante lauréate du prestigieux concours Franz Liszt à Utrecht en 2014 (première femme à remporter ce concours) et du précieux prix Arturo Benedetti Michelangeli en 2015, signe ici son premier enregistrement pour Warner Classics. Son choix s'est naturellement porté sur Liszt et Chopin, deux compositeurs qui lui sont chers. Un jeu agile, un toucher délicat et une virtuosité flamboyante font de Mariam Batsashvili l'une des musiciennes les plus prometteuses de la nouvelle génération.

Les Solistes de la Musique Byzantine et le guitariste Kiko Ruiz nous entraînent dans un voyage autour des chants sacrés de la Méditerranée à travers une expérience musicale et spirituelle inédite. Cette Misa flamenca chantée selon l'ancien rite andalou, en latin et en espagnol, entre naturellement en dialogue avec le chant Flamenco. C'est l'âme sacrée de l'Andalousie qui s'intériorise pour se communiquer de manière plus profonde et vivante. Cette Misa flamenca est un hommage à Pedro Soler, auprès de qui Frédéric Tavernier-Vellas a découvert cette tradition toujours vivante qui veut qu'un artiste de flamenco crée, au moins une fois dans sa vie, une Misa flamenca. La mise en relation de ces chants du répertoire flamenco avec la tradition espagnole du chant d'église (Rite hispanique) s'est imposée alors comme une évidence. La rencontre de Kiko Ruiz, guitariste et compositeur, et l'amitié de Matéo Cortès, chanteur Flamenco, a permis cette nouvelle création donnée au Festival International de Sylvanès en août 2019 et enregistrée dans l'abbatiale de Sylvanès au mois d'octobre de cette même année.

Pour son huitième album, Lucas Santtana revient à la simplicité guitare-voix, dans l'esprit de ses pairs tropicalistes (Gilberto Gil, Tom Zé ou Caetano Veloso). à une époque où tout le monde crie très fort, où personne ne veut écouter l'autre, il décide de chuchoter aux oreilles des gens. Il cherche les points d'intersections entre l'intime et la situation politique et sociale, très dégradée au Brésil depuis l'élection du président Jair Bolsonaro. Entouré d'une jeune garde créative (Jaloo, Linn da Quebrada, Duda Beat) et de Juçara Marçal (Meta Meta), il propose un disque pacifié face aux profonds dérèglements des sociétés et idées rétrogrades.

Compositeur, pianiste virtuose, chef d'orchestre, enseignant, Camille Saint-Saëns était tout cela mais également archéologue passionné, astronome, botaniste, historien, illustrateur, poète et dramaturge. Voyageur aguerri, il était le compositeur le plus célèbre de son temps, acclamé en Amérique du Nord, en Amérique du Sud, au Moyen-Orient et en Europe. C'est ironique donc, que son oeuvre si variée ne soit pas plus connue aujourd'hui - à l'exception de quelques oeuvres dont le célèbre Carnaval des animaux. Jean-Jacques Kantorow et la Tapiola Sinfonietta ont déjà défendu la musique de Saint-Saëns dans plusieurs enregistrements. Pour cet album, ils sont rejoints par Alexandre Kantorow, le fils du chef d'orchestre nommé au Victoires de la musique classique.

Ce récital aurait presque pu être intitulé Around Fauré in sixty minutes puisque le programme sélectionné par Nicolas Stavy englobe l'entière carrière du compositeur. En avril 1863, quand Gabriel Fauré a mis sur papier la Sonate enregistrée ici pour la première fois, son 18ème anniversaire approchait à grand pas, alors que le magistral Nocturne en si mineur op.119 est la dernière oeuvre qu'il ait composée pour le piano, seulement deux ans avant sa mort en 1924.

Souffle, énergie et liberté composent le menu séduisant du tout premier opus de La Vaghezza. Les cinq instrumentistes du jeune ensemble italien, récent lauréat du dispositif EEEMERGING+, sculptent une à une ces magnifiques pièces du XVIIe siècle italien, comme autant de joyaux à (re)découvrir.

"Il y a dans la musique quelque chose d'ineffable et d'intime. Aussi passe-t-elle près de nous semblable à l'image d'un paradis familier quoique éternellement inaccessible. Elle est pour nous parfaitement intelligible et tout à fait inexplicable." Ces mots de Schopenhauer évoquent pour moi le mystère ramené à l'essentiel qui habite les oeuvres pour piano solo de Mozart, ainsi les sonates soeurs K.331,332,333, à la fois proches et autres, baignées de lumière, de liberté, de joie, de nostalgie. Mais quand Mozart dit adieu, il le dit en allemand : "Lebewohl" qui signifie "Vis bien"...